LE PISAD

LE MOT DU PRÉSIDENT

À la source de cette volonté de protéger les Índios et leur Forêt, il y a une promesse. Au cours de mes longues missions à leurs côtés au cœur de la forêt amazonienne, en cherchant à comprendre leur langage et leur mode de communication, je me suis immergé dans leur univers, leur mode de vie, qui est en parfaite harmonie avec la Nature : nous avons appris à nous connaître, à nous comprendre et à nous respecter mutuellement. Au plus profond de ce dialogue, les Pajés (medicine men) m’ont fait confiance et ont partagé avec moi, l’ “homme médecin” occidental, leurs savoirs ancestraux qui s’avèrent précieux pour l’avenir, tant pour la santé de l’Homme que de l’Environnement, et représentent un atout réel pour éloigner les dangers qui menacent ces gardiens de la biodiversité. Ma destinée s’est alors liée à la leur et je me suis engagé à promouvoir leurs connaissances via le progrès scientifique et technologique occidental adapté à leurs besoins et valeurs. De cet engagement est né le PISAD qui a bâti un programme reposant sur l’Alliance des Savoirs entre Índios et Scientifiques basée sur la confiance réciproque. C’est dans cet esprit que nous développons aujourd’hui des actions de co-développement équitable et pérenne en terres indigènes. Afin de créer, en caractère d’urgence, de nouveaux revenus par une économie locale autonome et favoriser le développement durable, nous initions l’implantation du premier Centre International pour la valorisation équitable de la biodiversité et la conservation du Patrimoine naturel d’Amazonie, au Nord-Ouest de l’État. Soutenir notre action, c’est agir pour la santé des générations futures, pour la protection des Índios, pour la sauvegarde et le respect de la Nature. Pr. Mario Christian MEYER, Président Fondateur du PISAD.

En savoir plus : Lettre du Président du PISAD

Organisation non gouvernementale scientifique à but non lucratif, le PISAD instaure une coopération inédite entre les Savoirs traditionnels des Peuples premiers et les Biotechnologies de pointe des Scientifiques occidentaux respectueuses de l’environnement. Cette alliance est fondée sur le respect de leur diversité culturelle et de leur système de valeurs.

Le PISAD a ainsi commencé en Amazonie, la plus grande réserve au monde d’espèces vivantes et de connaissances ancestrales associées. L’impact de ce programme auprès des populations Índios concernées est suivi par le Comité d’Observance et d’Éthique pour servir de modèle pilote pour d’autres régions du monde, riches en  biodiversité et savoirs traditionnels, estimées à une trentaine de pays membres de l’UNESCO.

2013 : LE PISAD, APRÈS VINGT ANS D’ENGAGEMENT, EST PRÊT À LANCER L’IMPLANTATION DE LA PREMIÈRE PLATEFORME D’INNOVATION HERB’IÇANA© POUR L’HOMME ET L’ENVIRONNEMENT

Le PISAD construit les bases du centre Herb’Içana© sur les terres indigènes en Amazonie occidentale, pour une exploitation rationnelle des plantes médicinales via des biotechnologies vertes et la bioproduction d’extraits végétaux naturels hautement purifiés dans le cadre légal des politiques nationales brésiliennes et européennes. Cette plateforme d’activités Éco-Ethno-Biotechnologiques, incluant la formation professionnelle des Índios, fonctionnera grâce à la coopération d’équipes, actuellement en place, de recherche internationales et des organisations indigènes.

VOCATION: NOTRE ACTION POUR LE CO-DÉVELOPPEMENT

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Organisation non gouvernementale scientifique à but non lucratif, le PISAD instaure une coopération inédite entre les Savoirs traditionnels des Peuples premiers et les Biotechnologies de pointe des Scientifiques occidentaux respectueuses de l’environnement. Cette alliance est fondée sur le respect de leur diversité culturelle et de leur système de valeurs.

  LE PISAD RÉPOND UN TRIPLE ENJEU MAJEUR ET URGENT :

  1. Enjeu environnemental : la lutte contre la déforestation illégale qui détruit l’Amazonie ; seules des filières économiques alternatives à haute valeur ajoutée, rendant un arbre debout plus productif qu’un arbre abattu, peuvent y parvenir ; l’équilibre bioclimatique de la planète ne peut pas se passer de l’Amazonie;
  2. Enjeu scientifique pour la recherche médicale: la valorisation éthique des savoirs traditionnels Índios par les biotechnologies tout en assurant la sauvegarde de la Biodiversité et des populations indigènes qui en sont les plus grands connaisseurs ; 80 % des espèces végétales et animales vivant en Amazonie restent à découvrir ; or, les besoins de la Science et de la Santé en nouvelles molécules naturelles pour les thérapeutiques de demain et les bioproduits du futur sont immenses ;
  3. Enjeu humain et social: le combat pour éviter l’extinction qui menace les Peuples premiers d’Amazonie, en construisant le “Pont de communication et de coopération équitable© inédit entre les Índios Gardiens de la Biodiversité et les Scientifiques Occidentaux Biotechnologues ; l’échange et l’interaction de leurs savoirs créant de nouvelles richesses permettent aux populations autochtones de vivre dignement, tout en contribuant à implanter une nouvelle bioéconomie aussi bien en Amazonie qu’en Occident.

Ce programme constitue un modèle de valorisationRecommandation développée par M. C. Meyer, Rapport UNESCO 00 BRA 603, 2003, 250 p. et Directive élaborée par les Nations Unies dans Plan for Biodiversity 2011-2020, incluant les Objectifs d'Aichi pour la Biodiversité, 4 p., p. 3 www.cbd.int/doc/strategic-plan/2011-2020/Aichi-Targets-FR.pdf durable et équitable des ressources biologiques permettant le développement d’activités à haute valeur ajoutée et la création d’une nouvelle économie verte qui représente une véritable alternative à l’exploitation irrationnelle et polluante de la biodiversité. sans-titre-3-trcopieLe PISAD a ainsi commencé en Amazonie, la plus grande réserve au monde d’espèces vivantes et de connaissances ancestrales associées. L’impact de ce programme auprès des populations Índios concernées est suivi par le Comité d’Observance et d’ÉthiqueLe Comité d’Observance et d’Éthique apporte une caution institutionnelle et morale sur les questions sensibles et les conséquences éthiques inhérentes aux actions du PISAD, au projet d’implantation du Centre Herb’Içana©, des Plateformes d’innovation et des Programmes. pour servir de modèle pilote pour d’autres régions du monde, riches en  biodiversité et savoirs traditionnels, estimées à une trentaine de pays membres de l’UNESCO.

LE PISAD, APRÈS VINGT ANS D’ENGAGEMENT, EST PRÊT À LANCER L’IMPLANTATION DE LA PREMIÈRE PLATEFORME D’INNOVATION HERB’IÇANA© POUR L’HOMME ET L’ENVIRONNEMENT

Le PISAD construit les bases du centre Herb’Içana© sur les terres indigènes en Amazonie occidentale, pour une exploitation rationnelle des plantes médicinales via des biotechnologies vertes et la bioproduction d’extraits végétaux naturels hautement purifiés dans le cadre légal des politiques nationales brésiliennes et européennes. Cette plateforme d’activités Éco-Ethno-Biotechnologiques, incluant la formation professionnelle des Índios, fonctionnera grâce à la coopération d’équipes, actuellement en place, de recherche internationales et des organisations indigènes.

ILS AGISSENT AVEC LE PISAD

Le PISAD réunit des femmes et des hommes d’horizons différents, de plusieurs continents, déterminés à agir pour la sauvegarde de la biodiversité et de la diversité culturelle des Peuples premiers. Tous partagent une vision de l’Homme entretenant une relation harmonieuse avec la Nature. Bénévoles, membres adhérents, donateurs ou mécènes, ils soutiennent l’action du PISAD pour un développement durable et équitable.

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VOCATION : NOTRE ACTION POUR LE CO-DÉVELOPPEMENT

AGIR POUR LE CO-DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉQUITABLE

Les Expéditions Scientifiques et les Programmes du PISAD ont pour objectif d’apporter une solution éthique et pragmatique aux défis cruciaux qui se posent tant à l’Amazonie concernant l’exploitation et la gestion durable de ses ressources biologiques qu’aux Communautés indigènes.

Les projets sont élaborés avec les Communautés indigènes qui donnent leur “Consentement Préalable en connaissance de cause”, par la voie officielle. Ils contribuent à :

  • limiter l’acculturation par la promotion de l’inclusion sociale ;
  • éradiquer la pauvreté via l’ancrage territorial et le renforcement des capacités des communautés rurales ;
  • combattre la biopiraterie… (COP-11).

Notre Action pour le co-développement, fondée sur l’alliance entre les Savoirs Ancestraux Índios sur les plantes médicinales et les Biotechnologies occidentales respectueuses de l’environnement, crée le cadre, les infrastructures et  les conditions nécessaires pour l’élaboration de bioproduits à haute valeur ajoutée (pharmaceutiques, nutraceutiques, cosmétiques) incluant le partage équitable des bénéfices entre Tribus, Scientifiques et Entrepreneurs verts. La priorité est de générer des emplois verts et d’établir une bioéconomie dans l’intérêt des États d’Amazonie et de l’Occident, tenant compte des Droits de Propriété Intellectuelle des Índios et de leurs partenaires.

DÉVELOPPER DES FILIÈRES D’UNE NOUVELLE ÉCONOMIE VERTE

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Le premier centre de collecte et inventaire de plantes médicinales Herb’Içana© s’appuiera sur un partenariat bi-régional Europe-Brésil respectueux de l’Homme et de son Patrimoine Culturel et Environnemental.

Les activités pluridisciplinaires de Bioproduction pharmaceutique, cosmétique, nutraceutique… d’Ethno-Éco-tourisme et de Promotion des Arts premiers mises en œuvre par la plateforme d’activités Éco-Ethno-Biotechnologiques© joueront quant à elles un rôle moteur dans le développement des multiples filières économiques périphériques qui devront s’inscrire dans une démarche durable verte (analyse de cycle de vie, matériaux biodégradables des emballages et conditionnements, design commerce équitable, formation professionnelle…).

Ce modèle pilote sera implanté pour la première fois en Amazonie, mais est conçu pour être réplicable en Mata Atlântica (BR) et aux pays membres des Nations-Unies ayant des caractéristiques similaires à l’Amazonie : riche biodiversité et peuples autochtones ayant préservé leur culture et pratiques médicinales.

RÉFÉRENCE :

OMPI, Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore, Vingt-quatrième session Genève, 22 – 26 avril 2013 : Glossaire des principaux termes relatifs à la propriété intellectuelle et aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et aux expressions culturelles traditionnelles.

 

 

HISTORIQUE COMPLET

30 MISSIONS SUR LE TERRAIN POUR CONSTRUIRE UN PROGRAMME INÉDIT

Tout commence dès les années 80 lors d’une mission de l’UNESCO dirigée par le Pr. Mario Christian Meyer, neuropsychiatre de formation, sur le langage des Peuples Premiers d’Amazonie : les Índios – nom donné ici pour faire référence aux véritables Gardiens de la Biodiversité, vivant en parfaite harmonie avec la Nature et ayant un savoir ancestral toujours préservé, se différenciant ainsi des Amérindiens ayant perdu leur culture au contact de la civilisation occidentale.

Pendant plus de 20 ans, il mène sur le terrain une trentaine d’expéditions scientifiques strictement encadrées par des instances internationales : UNESCO, Gouvernements, Universités… Il y rencontre les chefs de tribus et les medicine-men de plus d’une vingtaine d’ethnies Índios impliquées dans la démarche participative de revitalisation psycho-culturelle de leurs communautés (États d’Amazonas, Mato Grosso, Pará, Tocantins, Paraná, Santa Catarina…). Constatant dans certaines tribus, une régression et un taux de suicide alarmant, il prend la mesure de l’urgence d’offrir à ces populations des moyens de subsistance dignes de leurs savoirs et respectueux de leur mode de vie, de leurs formes de pensée et de leurs valeurs.

C’est dans ce contexte et dans le prolongement de ses missions, qu’il participe officiellement au premier Sommet de la Terre “Rio 92”, en tant que Membre de la Délégation de l’État d’Amazonas et dirige, de 2000 à 2003, le Programme de Participation 00 BRA 603 UNESCO « Amerindian Communication and Sustainable Economic Development Programme for a Culture of Peace in Brazilian Amazônia » qui aboutira, en 2004, à la création du PISAD.

Depuis cette date, le PISAD s’est rapproché de nombreux centres de recherche scientifique pour développer un modèle de valorisation des ressources biologiques de la forêt Amazonienne que les Índios connaissent des racines à la canopée. Devenu partenaire solidaire des Índios et des Scientifiques, le PISAD a mis en place un véritable Pont de communication et de coopération équitable pour proposer aujourd’hui une réponse concrète à la protection de la biodiversité et des populations les plus vulnérables, capable de leur ouvrir une voie d’accès au développement d’échanges économiques et culturels équitables avec différentes régions et pays du monde.

LE TEMPS DE L’OBSERVATION ET DE L’IMPRÉGNATION AU CŒUR MÊME DE LA FORÊT AMAZONIENNE ET DE SES POPULATIONS.

Pas à pas, le PISAD a instauré avec les peuples amérindiens une reation de confiance indispensable compte tenu des agissements néfastes de certains occidentaux, depuis le 16ème siècle. En menant un  projet unique de revitalisation psychoculturelle de leurs connaissances ancestrales, le Pr. Meyer s’est attaché à comprendre et à analyser leurs différentes formes d’expression et de communication, à découvrir leur culture et les mythes qui la fonde, à répertorier leurs savoirs liés à l’usage des ressources biologiques de la forêt et tout particulièrement des plantes médicinales…  enfin,  à entendre et recueillir leurs aspirations face aux bouleversements qu’ils constatent dans leur environnement.

Pour faire émerger des solutions en créant un modèle répondant aux enjeux futurs de développement durable des ressources naturelles d’Amazonie et de la Mata Atlântica, il s’est entouré de spécialistes multisectoriels et a tissé des partenariats avec des centres de recherche Européens partageant les priorités du PISAD.

  LE TEMPS DE L’ÉLABORATION DU PROJET

Les travaux précédents et leurs conclusions ont démontré d’une part, que les connaissances des peuples premiers d’Amazonie sur les plantes, et tout particulièrement sur les plantes médicinales, sont considérables et vitales pour l’avenir de la science occidentale et, d’autre part, que ces connaissances traditionnelles revisitées par la recherche et les hautes technologies, notamment les biotechnologies, offrent l’opportunité d’un réel développement économique social et solidaire.

Aujourd’hui, le PISAD établit des partenariats afin de promouvoir de nouveaux projets de recherche et développement fédérateurs impliquant des communautés Índios, des équipes de recherche internationales et des industries de pointe, et aboutissant à l’émergence de bioproduits prometteurs (cosmétiques, nutraceutiques, pharmacologiques) pour favoriser l’économie verte et durable, dans le respect des identités culturelles et psychologiques, ainsi que des intérêts de tous les acteurs qui ont montré leur désir de travailler ensemble.

LE TEMPS DE L’ACTION : LE PISAD FAIT LE CHOIX DE L’OR VERT

Les peuples amérindiens tentent de résister aux principales tentatives de destruction de leurs terres et de la Forêt par tous les chercheurs d’or (au mercure), jaune ou noir, de minerais, de bois exotiques… jusqu’à la biopiraterie (vol de ressources génétiques). Par ses actions, le PISAD met en place une alternative à ces visions à court terme et profits immédiats qui méprisent l’avenir des peuples et de la planète.

Pour contrer ces menaces, le PISAD lance quatre programmes opérationnels autour de plusieurs axes :

  • La Transmission du Savoir et Transfert de Technologies pour la recherche de nouveaux principes actifs destinés à la pharmacologie, la nutraceutique, la cosmétique… en accord avec les Politiques Nationales de la Biodiversité, des Biotechnologies et du Développement Durable des Peuples Traditionnels.
  • La Valorisation de la Nature et de la Biodiversité : collection de plantes médicinales, aromatiques et à parfums… conservation des plantes rares et protégées (COV+ OMPI).
  • L’Implémentation des Biotechnologies vertes et Bioproduction environmentally friendly applicables aux plantes prometteuses sélectionnées pour développer des bioproduits, des molécules et des co-brevets en initiant les Índios à la bioproduction d’extraits végétaux purifiés selon des accords établis avec le Conseil National des Ressources Génétiques (CGEN).
  • La Promotion de la Culture Índios et de ses Arts premiers par des activités puisées dans le Patrimoine culturel immatériel indigène, et des activités économiques vertes liées à l’ethno-éco-tourisme, à des manifestations culturelles participant au dialogue des cultures.

 

STRUCTURE

PRÉSIDENCE

Pr Meyer Giant EcologyLe Professeur Mario Christian Meyer, de nationalité suisse et brésilienne, est né et a grandi en Amérique Latine. Spécialiste en Psychiatrie infantile et en Neuropsychologie du développement, il a mis ses connaissances et son expertise au service des Sciences  de la Vie et de la Nature.

Par une approche originale de développement durable en Amazonie, il a contribué à éveiller les consciences quant à la nécessité  de valoriser et préserver les savoirs ancestraux, afin d’étendre aux Peuples Premiers la logique de durabilité environnementale.

Il partage sa vie entre l’Europe et le Brésil, avec une affinité particulière pour Paris et Manaus. Ses racines, ancrées dans ces deux mondes, font de lui un trait d’union idéal entre les deux cultures. En 2008, il reçoit le Giant of Ecology Award” au Brésil du fait de l’importance et de la qualité de ses travaux en faveur des Peuples de la Forêt, les Índios, et de la Biodiversité Amazonienne.

Fervent défenseur des populations amazoniennes et de leurs ressources naturelles, il a concentré ses efforts à revitaliser leurs connaissances ancestrales et à promouvoir une exploitation respectueuse de leur Forêt. De manière pragmatique, il s’est attaché à valoriser cette biodiversité.

En sélectionnant les plantes médicinales les plus prometteuses, il s’est consacré à leur transformation en une authentique pharmacologie au bénéfice de l’Amazonie et du monde occidental.

Après 20 ans de travaux de prospection et de recherche, il met en œuvre aujourd’hui des programmes originaux de coopération, entre les différents partenaires impliqués dans la mise en œuvre locale des biotechnologies vertes… L’objectif est de construire un pont de dialogue et de coopération juste et équitable entre les Índios et les Scientifiques occidentaux. (Source : Biographie publique du Prof. Dr. Meyer, rédigée en 2008 par le comité scientifique “Giant of Ecology”, Brésil: http://en.wikipedia.org/wiki/Mario_Christian_Meyer)

 

GOUVERNANCE

La gouvernance du PISAD-Europe à Paris est assurée par un Conseil d’Administration présidé par le Pr. Meyer et par le Bureau. Ce dernier est assisté par des Bénévoles pour assurer les relations avec les Partenaires et les représentants des Organisations indigènes et du Gouvernement Amazonien.

Le bureau et les membres fondateurs du PISAD sont constitués essentiellement d’éminents Professeurs d’Université, e. g. le regretté Président de l’Académie des Sciences de l’Institut de France, le Pr Guy Ourisson (Cf. Membres fondateurs, conseil d’administration, membres dirigeants et administratifs)

 

CONSEIL D’ADMINISTRATION

Les membres du Conseil d’administration sont bénévoles et issus du monde Scientifique (Professeurs d’Universités, chercheurs en laboratoires), mais aussi d’autres domaines comme ceux de l’entreprise. Des représentants des organisations indigènes, des institutions brésiliennes participent à titre consultatif aux projets et décisions. Le Conseil d’administration délibère sur la répartition des ressources financières allouées pour la réalisation de l’implantation du Centre Herb’Içana, des Missions Scientifiques et des Programmes.

 

COMITÉ D’OBSERVANCE ET D’ÉTHIQUE

Le Comité d’Observance et d’Éthique apporte une caution institutionnelle et morale sur les questions sensibles et les conséquences éthiques inhérentes aux actions du PISAD, au projet d’implantation du Centre Herb’Içana©, des Plateformes d’innovation et des Programmes.

Le Comité d’Observance et d’Éthique est constitué:

  • des représentants des Secrétariats d’État (Environnement, Sciences, Technologie et Enseignement Supérieur…) et des représentants de différentes autorités locales et régionales.
  • des dirigeants des communautés indigènes et du “Conseil des Sages” Comité d’Observance et d’Éthique, regroupant des chefs amérindiens pour bien assurer la préservation de leur culture et de leur système de valeur, notamment sur les questions relatives à l’arrivée d’une nouvelle économie verte, respectueuse de la biodiversité et de la diversité culturelle.

 

FONCTION

Connaissant bien les règlements gouvernementaux et les réalités sur le terrain, le Comité d’Observance et d’Éthique est consulté sur tous les sujets sensibles tels que:

  • les questions relatives à l’accès et à valorisation de la biodiversité;
  • l’identification, le recueil et le transfert des connaissances traditionnelles des peuples Índios;
  • les conditions d’intégration des nouvelles technologies;
  • les orientations à suivre pour l’implantation des centres de collection de plantes et des plateformes d’activité éco-ethno-     biotechnologiques© et pour la formation professionnelle…

Le Comité, travaillant en étroite collaboration avec les organisations locales Índios, les fondations et organisations ayant établi des relations de longue durée avec ces communautés, joue un rôle essentiel dans le pilotage et le suivi des activités des Programmes du PISAD et de la réplicabilité des implantations.

 

COORDINATION DU PISAD

Le PISAD agit en toute indépendance et, dans un souci d’efficacité, il interagit avec les instances nationales et internationales dédiées à la protection de l’Environnement, des Peuples premiers, de l’Amazonie… Le Président Meyer est assisté d’un Bureau : ils assurent la coordination Internationale des projets, des programmes et des expéditions scientifiques conduites en toute sécurité avec l’agrément des Gouverneurs d’État, Secrétaires d’État, Administrateurs de centres d’excellence, dirigeants de la FUNAI (Fondation Nationale des Affaires Indiennes).

Ce Bureau et le Pr Meyer se chargent des démarches d’accès réglementé à la Biodiversité végétale intéressant les Laboratoires de biotechnologies vertes des centres d’excellence et les Entrepreneurs partenaires auprès du Conseil National de Gestion des Ressources Génétiques (CGEN – Ministère de l’Environnement), qui contrôle la prospection de la biodiversité (bioprospection), en interaction avec la “Politique Nationale de la Biodiversité” brésilienne (Décret 4339/2002), et plus particulièrement avec la “Politique Nationale pour le Développement Durable des Peuples et Communautés Traditionnelles” (Décret 6.040/2007) et la “Politique pour le Développement des Biotechnologies” (Décret 6.041/2007).

Ainsi, le PISAD renforce les moyens pratiques et réglementaires pour valoriser in situ la biodiversité.

Les partenariats établis par le PISAD, qui travaille en étroite collaboration avec les institutions officielles responsables de l’accès à la biodiversité, sécurisent l’approvisionnement des plantes médicinales d’Amazonie et Mata Atlântica. Le PISAD garantit la mise en place des “bonnes pratiques” encouragées par l’Union Européenne telles qu’inscrites dans la Convention de la Diversité Biologique (CDB – ONU) et la coordination des transferts de matières premières végétales et de technologies: dans le cas du transfert de biotechnologies & bioengineering, la garantie gouvernementale de propriété industrielle (brevet + produits) et de traçabilité des plantes et produits étant assurée par la rigueur du contrôle de la  “Politique Nationale de Biodiversité” (PNB), exercé par le CGEN.

 

COORDINATION LOCALE DES ACTIVITÉS D’HERB’IÇANA© ET DES PROGRAMMES

Le PISAD implante le premier centre de collection de plantes – Herb’Içana© et la plateforme d’activités Éco-Ethno-Biotechnologiques© pour la mise en place de Projets de Recherche & Développement au cœur d’une région très riche en biodiversité dans l’État d’Amazonas (Brésil). La gestion du centre est réalisée en partenariat avec les Índios. et avec l’appui du Comité d’observance et d’éthique. Les contrats stipulent les obligations mutuelles des parties.

 

MISE EN PLACE DES SUPPORTS JURIDIQUES, ÉTHIQUES ET RÉGLEMENTAIRES

Le PISAD facilite la négociation des projets et partenariats avec les associations des Índios, afin de consolider leurs engagement et confiance par le biais de leur “Consentement Préalable en connaissance de cause”, par la voie officielle, dans le cadre réglementaire préservant leurs droits – e.g. “Termo de compromisso et de coopération” du CGEN – et de la mise en place de cadres conventionnels de joint-research et joint-venture avec les scientifiques et les industriels qui permettront d’éviter, à terme, le pillage des ressources génétiques (biopiraterie).

Le PISAD constitue les dossiers de IPRights adaptés aux lois réglementant l’accès à la biodiversité et aux connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques (Décret 4.339/2002), incluant les directives et recommandations des conventions internationales.

Le PISAD est une ONG à but non lucratif. Ses ressources financières sont composées des cotisations des adhérents, des dons, de subventions, et de partenariats avec des institutions publiques et privées, d’entreprises.

 

Création de l'animation par Éva Barré