• Quel est l’objectif du Centre International Herb’Içana?

    En partenariat avec les communautés Índios au Nord-Ouest de l’État d’Amazonas, l’objectif est de créer rapidement des sources de revenus et les emplois verts nécessaires au développement d’une économie locale autosuffisante pour les Índios.

    Associer le meilleur de la Culture de la Nature au meilleur de la Culture Scientifique occidentale afin de rendre plus facile le processus d’émancipation que procure l’éducation et le savoir afin que les Índios aient la liberté d’utiliser leurs connaissances et leurs compétences pour choisir leur destinée, bénéficier de revenus, créer des biens d’échanges économiques et des œuvres artistiques et culturelles.

  • Je souhaite être bénévole, comment faire ?

    Adressez-nous un courrier ou un courriel (contact@pisad.org) en précisant vos motivations et vos compétences diverses afin que nous puissions vous proposer une coopération dans un domaine qui correspond le mieux possible à nos attentes mutuelles.  ».

  • Les Índios sont-ils protégés ?

    Depuis qu’elle a été créée en 1967, la FUNAI (Fondation Nationale de l’Indien) a pour mission de veiller à ce qu’ils soient respectés et à les protéger, le mieux possible du monde moderne. Des réserves indigènes ont été délimitées pour sauvegarder les tribus isolées et la une reconnaissance de leurs droits par la Constitution de 1988 ont permis d’améliorer la situation des Índios. Mais, le « Statut de l’Indien », qui les protégerait davantage, n’est pas encore effectif… Le but du PISAD est justement de leur donner les moyens de « se défendre » eux-mêmes grâce à la valorisation de leurs Savoirs…

  • En quoi consistait la mission de l’Unesco du Professeur Meyer ?

    Le professeur Meyer a réalisé, entre autres, en de 2000 à 2003, une mission de l’UNESCO dans le cadre du « Projet de Participation 00 BRA 603 » qui consistait à établir des inventaires, à concevoir des programmes et à mettre en place des mécanismes permettant aux Índios de :

    • – revitaliser leur culture et leurs traditions tout en retrouvant leur dignité et leur estime de soi, leur riche identité psychoculturelle, linguistique et leurs connaissances inestimables de la Nature, afin d’assurer leur propre Développement Durable ;
    • – construire le « pont de communication et de coopération équitable » qui leur procure les moyens pragmatiques et concrets pour des échanges culturels et économiques favorables au partenariat avec la société environnante dominante ;
    • – améliorer de façon durable la qualité et les systèmes de vie des populations indigènes de l’Amazonie et de la Forêt Tropicale Atlantique (Mata Atlântica).
  • Pourquoi le choix de l’Amazonie par le PISAD pour élaborer de nouveaux principes actifs ?

    La forêt amazonienne est un réservoir sans équivalent dans le monde de plantes médicinales porteuses de molécules thérapeutiques naturelles rares; pour nombre d’entre elles, les Índios en connaissent déjà les vertus et savent en extraire les principes actifs de manière artisanale. Nos biotechnologies vertes combinées à leurs savoirs permettent de renforcer le rendement de ces procédés et la vente des bioproduits fortement purifiés à haute valeur ajoutée obtenus est une source de revenus pour eux, pour leur autonomie.

  • Comment les Índios peuvent-ils participer au développement durable ?

    En les formant aux biotechnologies nécessaires à la valorisation de la biodiversité de leur forêt car les Índios veulent pouvoir vivre dignement, exploiter la forêt sans la détruire, vivre en harmonie avec la Nature selon leur us et coutumes.